[BG] Au dehors de Danaran...

L'enceinte de Danaran n'offre qu'une sécurité relative : à l'intérieur des murs de la ville grondent des conflits internes ; au dehors, les menaces sont plus dangereuses encore.

Les bois qui encerclent Danaran sont comme un siège de la cité, mené par une nature déchaînée, corrompue par le Mal et la magie. Le culte de Malar a fait de la forêt toute entière son terrain de chasse : Danaran et ses habitants figurent parmi les plus grosses proies...
En dehors de leurs intentions hostiles, on sait peut de chose sur les Malarites. Ils semblent revendiquer la mise à mort des derniers remparts de la civilisation, pour que la nature sauvage retrouve ses droits et rétablissent le juste ordre des choses. Les Sentinelles de Danaran veillent aux abords de la cité et patrouillent l'orée de la forêt pour empêcher les fidèles de Malara de venir réclamer leur tribu sanglant. Toutefois, nul ne sait d'où provient la source de ce mal.

Les terres de Danaran abritent également d'autres maux : malgré la destruction de l'Ecorché et de Mandra la Sorcière, certains de leurs serviteurs subsistent encore et ont infesté les ruines au-delà de la forêt danarienne. L'Ordre des Scribes lui-même est incapable de prévoir les plans de ces créatures, tant elles sont plus abjectes les unes que les autres. Libérés du contrôle de leurs anciens maîtres, il est probable qu'ils cherchent désormais à accomplir leurs propres desseins de puissance, de domination et de corruption de tout ce qui est bon en ce monde.
Certains peuples, moins chanceux que les survivants de la guerre réfugiés dans la Cité, sont certainement déjà tombés sous le joug du Mal.

La défense seule ne suffira plus d'ici peu : l'extinction n'est pas envisageable ; hélas, ces dangers privent les habitants de la Cité de certaines ressources : métaux, charbon et autres minéraux, terres cultivables... Les ruines de l'ancien monde abritent aussi d'autres éléments qui pourraient sensiblement améliorer la vie - ou survie - de Danaran.
Le commerce, quant à lui, est devenu extrêmement périlleux : il n'est plus envisageable de commercer sans forces armées. A ce titre, la famille Britannia excelle et occupe une part de plus en plus conséquente sur le marché. Ils sont talonnés par des personnalités individuelles mais non moins compétentes : l'exploratrice Rimmel, l'Asticot des Bas-Fonds ou encore les maîtres du Marché Noir ; les Princes du Crime ne sont qu'une vague rumeur, après tout.